Essai clinique de Rennes : l’ANSM contredit l’absence de transparence

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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a la mission de surveiller les médicaments, refuse toute sorte d’accusation relative à une absence de transparence dans l’affaire concernant l’essai clinique qu’effectue la société Biotrial missionnée par le laboratoire Bial, qui a également occasionné la mort d’un des volontaires qui n’était pas malade, alors que les quatre autres était sujet à des troubles neurologiques.

L’ANSM réagit à une information parue dans un numéro du Figaro, datant du 25 février critiquant un manque de transparence. C’est son directeur général himself, Dominique Martin, qui est sorti de son silence en indiquant qu’il ne s’agit pas de fournir des informations dossier personnel des malades, protégés par le secret médical.

« Nous appelons ces malades pour solliciter leur autorisation, mais le comité scientifique spécialisé temporaire créé par l’ANSM a reçu ces informations ont en vue d’analyser cette affaire, d’après Dominique Martin. Il n’y a désormais aucune personne dans le monde qui soit exposée à la molécule testée par Bial, nous ne devons pas donc violer le secret médical afin que d’autres patients ne soient victimes d’un incident. »

Le patron de l’ANSM martèle pourtant que Biotrial lui a fourni des documents indispensables, tels que le dossier médical expérimental, alors qu’en principe, il ne doit pas être publié, mais finalement divulgué par l’ANSM à l’Inspection générale des affaires sociales et aux agences du médicament européenne et américaine.

« Là encore, si cela avait été utile pour protéger la santé de patients exposés nous aurions immédiatement rendu ces données publiques », explique Dominique Martin.

Dans Le Figaro on pouvait également lire que plusieurs chiens seraient morts après avoir reçu la molécule testée. D’autre part, le secret industriel et commercial avancé par l’ANSM est contredis pour ne pas que les informations concernant l’étude effectuée sur les animaux ne soient divulgués publiquement les éléments des études chez l’animal. Mais des voix s’élèvent d’avantage dans le milieu scientifique demandant la publication totale des informations concernant les médicaments.

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