Le maraîcher Jean-François Bézert a implanté sa ferme en Guyane. Son mot d’ordre : innover dans les divers domaines de son activité. Il cultive sur une grande surface de plusieurs hectares de forêt, des dizaines de variétés qu’il s’agisse de la banane, de l’aubergine, de la patate douce, et du curcuma.
Il fournit également le poivre vert très frais qui peut être conservé dans l’huile contrairement à celui disponible sur les marchés qui est conservé dans le vinaigre qui le dénature.
Selon lui, le climat qui règne dans la région est très difficile par conséquent très agressif sur les plantes. Les conditions d’exploitation sont un peu plus différentes, plus archaïques. Il n’y a en effet pas de réseau sur les lieux ni l’électricité. La seule solution reste le groupe électrogène qui n’est en moins pas une bonne solution. Il s’est séparé très tôt de son père en allant s’installer en Guyane et en essayant d’innover dans un domaine où l’innovation n’est pas la règle. Ainsi il a été le premier fermier à utiliser le compost végétal dans la région qui a par la suite été généralisé.
Le fermier a aussi une culture gastronomique importante. Il a en effet passé une formation de pâtissier « par passion » mais aussi parce qu’il envisageait après sa carrière de fermier, de se reconvertir. Étant très jeune, il aurait passé du temps à aider sa mère notamment dans la préparation de plats car selon lui, ce qui fait un bon maraîcher c’est sa capacité à consommer ses propres produits. Ce fermier hors du commun a ainsi apporté plusieurs techniques de culture essentiellement à base du compost dans la région du Guyane.
D’autre part, il réalise la confiture de courge, car en fait dans sa jeunesse, Jean François Bézert travaillait dans les fourneaux avec sa mère.